dimanche 30 novembre 2008

Le louisiana, je tiens à moi !





Promis, juré... quand je retourne à Copenhague, je retourne au Louisiana !




Ce magnifique musée où j'ai eu un plaisir fou à me promener... On a envie de tout là-bas ! S'inscrire à l'atelier des enfants et peindre en compagnie des animateurs... Se ballader dans le parc et jouer à cache cache au milieu des statues d'Henri Moore ou de Louise Bourgeois... Comment est-il possible de se retrouver dans ce lieu, face à la mer et d'y être insensible ? Comment ne pas avoir envie d'y retourner ? Encore une joie, une fois, joli lapsus... Face à la mer, entre deux statues, j'étais sereine, empreinte d'une liberté de rire haut et fort, le soleil était insolent, la mer calme. Le pouvoir du voyage et de la découverte, la magie de l'Art, la capacité de réunir en un même endroit les paysages et les artistes, les oeuvres et les jardins, les terrasses et la mer...



M'amuser à écouter parler dannois tout en ne comprenant pas... Et soudain réaliser que ce brouhaha des langues étrangères contribuait à m'ennivrer comme si, dans ce lieu, je ne pouvais que me comprendre moi-même ! Le sentiment d'avoir les idées claires et de tenir à moi, à l'amour qui m'accompagne et marcher dans ses pas, une certitude, Copenhague, une destination que je n'oublierai pas !...

samedi 29 novembre 2008

Surprise !

Moderne et ancien... comment mixer les deux styles d'architecture ? Une réussite... ce petit bout de port, anciens docks... on passe à des endroits où il semble faire bon vivre ! Des terrasses aux immeubles transparents avec des bateaux à leurs portes ... Bon, pour partir au boulot, pour conduire les enfants à l'école ou pour sortir le chien, c'est peut-être moins fun ? En tous les cas, plus que dépaysant : charmant ! Une surprise aux détours des rues ou des canaux de la ville, à deux pas de l'opéra qui surplombe la mer, tel un grille-pain métallique, ultra moderne au milieu des vieux docks... étrange surprise et délicieux mélanges de couleurs et de noir, de briques et de miroirs ! A voir...

(photo Copenhague / face à l'opéra)

vendredi 28 novembre 2008

T'as pas froid aux oreilles, toi ?

Il fait froid... Je me demande si il y aura du feu dans la cheminée en rentrant ? Ce froid aux oreilles saisissant, qui fait mal quand il se dissipe. Cet instant ou l'oreille devient brûlante avant de reprendre la température normale du corps... Incroyable sensation, à la limite de la douleur mais avant un réel soulagement, tellement grand et si vite oublié, anecdotique alors que quelques instants avant, ça prenait toute la place, tout l'espace, notre corps entier nous semblait être concentré dans les oreilles tellement les sensations y étaient intenses, violentes... et furtives ! Disparues, vous ne comprenez même pas pourquoi j'en parle, moi non plus ! C'était à quoi la campagne suédoise m'a fait penser, un souvenir de froid, un souvenir soudain qui revient. Et toi qui n'est pas là, mais dont je me souviens. Je referrai le voyage pour te retrouver, diner avec toi à nouveau au bord de l'eau, avoir froid aux mains, aux oreilles, ne plus sentir mes pieds... que le chaud de ton coeur et de nos regards.

(photo prise sur les docks à Götteborg - suède)

jeudi 27 novembre 2008

Conseil de classe

Drôle d'ambiance... Quelques professeurs autour d'une table trop grande, les parents d'élèves au bout d'une table trop longue ; qui laisse une sensation de vide trop profond entre parents et enseignants... un proviseur qui trône en plein milieu... avec un physique trop étroit pour occuper l'espace... et à côté de lui, un prof principal, bonhomme, joyeux et souriant qui dénote au milieu de cette assemblée d'un autre temps !

L'espace d'un instant, j'ai espéré un dialogue... La valse des notes commence, les bons élèves, les moins bons... C'est le début de l'année mais on peut déjà ressentir que certains élèves ont su mettre les profs dans leur poche, les faire adhérer à leur stratégie... Tel prof soutient l'élève qui vient lui demander de l'aide à la fin de chaque cours, transmettant son inquiétude selon certains, se dédouanant de travailler selon d'autres. C'est incroyable comme les interprêtations sont différentes d'un enseignant à l'autre mais chacun exprime son point de vue sans que cela n'interpèle l'autre ! S'écoutent-ils ?

Réalisent-ils que pour les mêmes notes certains élèves sont qualifiés de brillants et d'autres ont tout juste des résultats satisfaisants ?

Je veille à l'équilibre... dosage savant à maîtriser ; une intervention importante pour soutenir l'élève timide que le corps enseignant voudrait voir s'intégrer et bavarder avec les autres. Ne peut-on être solitaire, différent quand on a onze ou douze ans ? Savant dosage pour que l'intervention soit crédible, entendue, soutenante pour l'enfant dont on traite le "dossier"... Etre trop interventionniste au conseil de classe, c'est prendre le risque de n'être pas entendue du tout... Je vérifie, je calibre l'impact de mon intervention. Je renifle pour comprendre de qui pourrait venir le soutien, je regarde les profs tout en prenant des notes à toute vitesse... Faut faire vite, dans une heure, nous aurons traité le dossier de trente jeunes collégiens. On dirait que l'on s'apprête à battre un record, que le timing a une importance capitale. L'appréciation du proviseur principal figurera en bas de bulletin, juste ou pas... Cela donnera lieu à des échanges familiaux ou un silence délicat, selon les cas... Certains kidnaperont le courrier et les parents ne le verront jamais...

Certains enfants en difficultés mériteraient bien plus que quelques minutes sur les notes qu'ils ont obtenus. Le système n'a pas prévu leurs difficultés... Elles sont probablement liées à des lacunes, renvoyer la balle le plus loin possible quand on ne sait pas jongler, ne pas avoir l'air ridicule... J'ai des mauvais élèves dans la classe mais ils devaient déjà être mauvais avant... Que peut-il bien se passer dans la tête de certains professeurs ? Quelle est donc la motivation à faire cours à seulement une partie de la classe ? Se peut-il qu'on se vexe de ne pas entraîner tous les élèves à réussir dans sa matière préférée ?... Je ne comprends pas l'acharnement collectif qui est mis à ne pas soutenir un élève en difficulté, qualifié de "gentil mais pas concentré", "n'y arrivera pas cette année !", "Il faut soutenir ton attention en cours"... le redoublement est déjà prédit pour certains, sans qu'un plan d'actions quelconques ne soit envisagé !

Dans cette école là, je suis contente de ne plus y aller pour apprendre ! Je suis contente d'y retourner pour veiller à faire le lien entre les parents et les profs de ces enfants-là, ceux précisément qui ne comprennent pas du premier coup, ceux qui n'ont pas encore réussi à la fin du premier trimestre à comprendre ce que l'on attend d'eux, ceux qui ne viennent déjà plus en cours, arrivent en retard, signent eux-mêmes leur carnet de correspondance ! En sixième... Si personne ne les aide, que ce passera-t-il pour ces enfants-là ?

Le pompon du conseil, c'est quand le proviseur échange avec les parents sur les difficultés rencontrées par un des professeurs, absent à ce conseil... dommage... et nous dit : "nous avons fait des propositions au professeur qui les a décliné, pour moi, c'est un problème réglé !"

J'espère que le professeur de maths qui était à ses côtés a pris note de cette nouvelle définition : Un problème réglé est un problème auquel j'ai tenté d'apporter une solution qui n'a malgré tout par résolut le problème : Exit le problème, il n'y a que des non-solutions !!
Je me demande bien ce que les délégués des élèves présents à ce conseil, comprendront de cette démonstration ?

mercredi 26 novembre 2008

100 ans d'insolence...


100 ans... ma grand-mère les a déjà dépassés de quelques années mais à côté de l'insolence de Louise Bourgeois, elle parait d'une grande sagesse.


Moi, je voudrais avoir de cette insolence là... Garder le verbe agile, la prestance et la rapidité de la phrase bien tournée, bien "envoyée".

Je me souviens d'un prof qui disait de moi "L'impertinence de Claire n'a d'égale que son insolence"... J'étais flattée et même si cela me joue parfois des tours, même si je suis souvent incomprise quand soudain il me vient l'envie tenaillante de défendre un point de vue comme si ma vie en dépendait, soudainement, je m'applique à convaincre, à aiguiser le verbe, à jouer des mots pour le plaisir de l'échange... et même si parfois l'Autre se méprend, si par erreur il me croit insolente et ne me comprend pas, je veux garder cet état d'esprit qui me relie à ma nature, à ma conviction profonde que la franchise est une qualité et que non, décidément, non... je ne gagnerai rien à apprendre l'hypocrisie !

J'en ai pris pour 100 ans, tenez-vous bien 100 ans d'insolence à votre service !... Armez-vous de patience, affûtez votre capacité de compréhension, je ne vais pas calmer mes ardeurs dans les débats comme si il y allait de ma vie, de mon intégrité !... Je veux rester "brut de décoffrage", égale à moi-même, sans surprise, sans méprise... et pourtant, il y en aura, car à coups sûrs, vous ne me comprendrez pas.
Comme celui de Louise Bourgeois, mon message emprunte aux souvenirs d'enfance, aux émotions, aux sentiments et j'espère bien que vous serez sensible au langage du coeur qui est aussi le mien, entre insolence et compréhension, à la bonne vôtre !!

mardi 25 novembre 2008

Ecrire au bord du Gange


Pas facile, l'épreuve de la page blanche !

L'envie saisissante d'écrire est souvent présente, et pourtant...

J'ai l'impression d'entendre encore le chant du Gange qui dévale, tranquille et rapide à la fois, dans un endroit magique, aux pieds de l'Himalaya, presque à sa source... ce chant, comme une respiration qui ne me quitte plus. La magie de l'Inde, de la source... murmure les paroles d'une chanson qui serait "Next time, birth in India"...

L'humour, l'amusement et l'émerveillement... étaient au rendez-vous ! Nous avons passé un séjour étonnant, nous sommes revenus différents... Comme tous le disent, nul ne revient de l'Inde indifférent à ce qu'il y a vécu, vu ou entendu. Je suis revenue, guérie du vertige et de bien d'autres maux... Magique guérison du corps et de l'âme !

Comment oublier ? Sinon écrire... et revenir, ici et maintenant... et partager avec vous ce plaisir d'écrire, de vivre, d'apprendre et de comprendre l'autre, encore et encore !

lundi 24 novembre 2008

ambitions culinaires

L'ambition... ça nous manque parfois. Ou alors, on n'ose pas l'affirmer... sagement élevé avec une dose de modestie, un zeste d'obéissance assaisonnée, poivrée... la peur au ventre que notre ambition ne nous dévore... à moins que par trop affamé, ce ne soit nous qui nous laissions dévorer par les projets parentaux, les idées des autres, les messages réducteurs d'un professeur à la vision étriqué par sa seule matière... et le projet devient trop difficile à relever pour laisser libre cours à notre créativité, notre confiance d'entreprendre, de réaliser.
Comment revenir à une cuisine simple et légère, parfaitement équilibrée qui nous permettrait d'atteindre nos objectifs ? Se nourir et s'alimenter de joies et de plaisirs. De ces plaisirs simples pour lesquels nous n'avons besoin que de quelques ingrédients, seulement ceux que nous avons sous la main ! Comme en cuisine, réussir ce tour de main, cette recette, ...
Réussir simplement, à mieux vivre... pas si ambitieux comme projet et pourtant ô combien ambitieux, justement.
Réussir justement, avec cette justesse que l'on atteint quand le projet sonne et résonne en nous au point que le réaliser devient facile, léger, motivant, captivant...
Se réaliser : Voilà l'objectif... et pour cela : Révéler les talents qui mènent à la réussite ! Voilà mon ambition, ma modeste contribution...
Et la joie de contribuer aux réussites dont vous m'offrez le partage : Un zeste de plaisir, une portion de mercis, un apétit nouveau, à chaque fois un délice.
Bon apétit !

dimanche 23 novembre 2008

Et toi, tu fais quoi ?

http://www.ambitions.com.fr/
Le site de l'entreprise que j'ai créé il y a déjà quelques années maintenant et qui me permet de réaliser mon ambition et :



  • Soutenir les autres dans la réalisation de leur projet !

  • Sensibiliser les managers à la communication et à l'intérêt du management respectueux de leurs équipes... pas un mince projet !

  • Accompagner les personnes en difficulté (petites ou grandes...)

  • Superviser les coachs pour offrir un lieu de partage d'expériences et une garantie d'un bon travail d'accompagnement...

  • Proposer des outils performants et innovants ! La constellation familiale, l'hypnose indirecte, le new code de la PNL, etc...

Apprendre et apprendre encore pour être plus performante dans le soutien que j'apporte aux uns et aux autres, particuliers, entreprises, professionnels du métier de l'accompagnement et du développement personnel. Voilà mon ambition, et vous ?